Le matin se réveille, et Lijiang est finalement un village de fainéants : les rues sont complètement vide à 8h du matin
! Mais une petite promenade matinale s’impose, il y a du monde qui s’installe près du marché, et peu à peu on aperçoit les habitants et les touristes commencer à déambuler un peu partout.
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Après ça, on part en dehors de la ville chercher un mini-bus pour partir dans la montagne, car évidemment j’ai envie d’aller me faire ma promenade loin là-haut (besoin d’aventure comme toujours). On a trouvé notre chauffeur et on est parti loin, loin, à peu près 1h de trajet pour se rendre là .
Une fois arrivé, on se trouve très près du Tibet, et… justement, pleins de tibétains vivent dans les parages. Les femmes ont une tête marrantes, très bronzées et des pommettes toutes rouges ! Vraiment des têtes super sympas. On prends des oeufs pour se rendre tout en haut de la montagne…
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Là haut, on voit une tibétaine qui fait une sorte d’écharpe, beuh je saurai pas comment expliquer exactement mais elle fait des tresses avec des fils et sa bave, c’est pas très propre, mais à priori c’est une technique qui marche très bien 😯 ! On profite d’être là pour faire un grand tour tout autour du sommet. Une fois de plus, je retrouve la même sensation que la journée précédente… l’impression bizarre d’être dans les Pyrénées ! On croise plus tard une sorte de grosse vache pleine de poils et avec de jolies cornes sur la tête (en même temps elle n’aurait pas pu les avoir sur les fesses). Pour moi, c’est
merely un yack noir et blanc, les chinois appellent ça encore plus simplement une vache poilue
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A droite c’est un jeu d’échec chinois, le vrai nom est ?? (xiàngqí ou encore « échec des éléphants »). Le jeu se compose d’un général (= roi), 5 soldats (= pions), 2 mandarins, 2 éléphants, 2 chevaux (= cavaliers), 2 chariots (= tours) et 2 canons. On peut voir un espace au milieu de l’échiquier, c’est la rivière, et les croix représentent les palais. Les règles sont un peu dans le même style que pour les échecs, mais en un peu plus compliquées…
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Sur le chemin du retour, le mini-bus nous arrête à plusieurs endroit, donc un temple avec une décoration très étrange. Sur des fils à linge se trouvent de vieux sous-vêtements décomposés et des sacs poubelles. En fait c’est la manière Naxi de faire des dons : les sacs étaient remplis de fruits, et les sous-vêtements représentent d’un côté la féminité et de l’autre la masculinité, le tout faisant de l’offrande un acte spirituel dans son sens le plus profond. Non… en fait je dis n’importe quoi, et d’ailleurs j’ai pas vraiment compris pourquoi il y avait ces bouts de tissus partout
! Le chauffeur nous fait passer aussi par une bijouterie hors de prix (je me demande comment ils arrivent à vendre des bracelets verdâtres au prix d’une voiture chinoise), mais c’est tout bon pour le chauffeur car que l’on n’achète quelquechose ou pas, il gagne 1€ ! Que du bonheur.
De retour à Lijiang, la nuit tombante, on a fait un bon resto (ça manque pas, les restaurants sont vraiment très bon et en plus pas cher), et ensuite un bar sympa avec de bon cocktails, et une bouteille de vodka dans le mûr (eh ouais, l’Absolut c’est vraiment partout).
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Des envies de Vodka Malabar me reviennent…
Voici quelques photos de nuit… c’est vraiment super beau ! Par contre, tous les soirs, le frais s’installe très rapidement
!
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Lijiang, city of blinding lights ?