Nous voici à Lombok (« piment » en Indonésien !). On établit Senggigi en tant que QG. La situation en bord de mer est agréable, nos destinations prévues ne sont pas à plus de 2h-3h en voiture, et l’hôtel n’est pas vraiment cher, pourtant assez luxueux. Les prix par rapport à Flores sont un peu plus raisonnables.
Une pluie diluvienne s’abat une fois par jour sur Lombok, pendant une petite heure seulement. Parfait pour rafraîchir un peu l’air et nettoyer les rues.
Notre première destination est Senaru, situé aux pieds du Rinjani. Il y trouve à priori une cascade magnifique. La route est longue, alors sur le chemin on s’arrête dans un marché pour se dégourdir les pattes.
Les pieds du Rinjani baignent littéralement dans un bain de fougères. On croise une première cascade facilement accessible et très touristique : Sindang Gila. Une seconde se trouve à une heure de marche de là, mais les indonésiens insistent sur le fait que l’on aura besoin d’un guide pour s’y rendre. On finit par avoir la paix au bout d’un petit moment, et on s’engouffre discrètement dans un petit chemin qui semblerait y mener. Parfois le chemin disparaît pour laisser la place à une rivière, et par chance des enfants se promènent par là, il nous suffira de les suivre !
Nous voici à la majestueuse cascade de Tiu Kelep. Les enfants qui nous ont emmenés ici barbotent dans l’eau pendant un long moment, mais ne vont pas se baigner dans la piscine de la cascade. Peut-être en raison de ses 2m de profondeur et la peur de se faire siphoner ?
30m de chute. Il est assez difficile de prendre des photos correctes à cause de la forte nuée de fines gouttes d’eau.
On peut deviner un léger arc-en-ciel sur la gauche (non, non, je ne parle pas de la fille !). Selon l’heure de la journée, l’arc-en-ciel est plus ou moins présent, mais toujours là. On se rends compte ici bien de la forte de la cascade…
On trouve à Lombok beaucoup de cultures de riz, de tabac, de café et de coton. Lombok ressemble finalement assez à Bali… on entends souvent que Lombok est en fait le Bali encore non saccagé par les touristes.
Une seconde guerrière : c’est la seule enfant qui nous a fait comprendre qu’elle voulait de l’argent. Elle n’a pas l’air tant que ça dans le besoin pourtant, avec ses boucles d’oreilles et ses dents toutes blanches
Hey hello, alors il en est où ce riz? Il me semble avoir entendu dire qu’une parcelle de riz se vendait 30 euros par récolte.
Après les guerrières, le vieux guerrier. Un très bon sujet, et… on pourrait croire qu’il pose, mais non, pas du tout.
Une jeune indonésienne Sasak, au téléphone.
Les enfants indonésiens veulent souvent être pris en photos. Seule condition, les regarde ensuite ! C’est agréable, dans d’autres pays c’est beaucoup plus difficile.
On passe furtivement dans un village, où une famille s’occupe de préparer les feuilles de tabac à sécher, probablement.
C’est fini pour l’intérieur des terres, maintenant nous avons 4 jours / 4 îles au programme. A commencer par les Gili Islands.
On se rends d’abord en bateau vers Gili Meno (Gili Meno est l’île au centre parmi les 3 îles qui constituent les Gili Islands). Pour la première fois, on a le loisir d’apprécier les rivages de Lombok.
Les pêcheurs utilisent toujours les mêmes petits bateaux et sont toujours coiffés d’un casque de moto. Un indonésien nous explique que c’est pour le soleil, mais alors pas pourquoi un chapeau plus agréable et léger ? J’imagine que ce casque fait double-emploi, et que c’est l’unique raison…
L’arrivée sur Gili Meno. Sur la droite, le restaurant où on n’ira manger la plupart du temps.
Petit marché local sur Gili Air. On y trouvera pas grand chose, Gili Air ressemble beaucoup à Gili Meno avec un peu moins de bungalows.
Maman a cassé l’évier de la chambre. En fait, il serait plus juste de dire que l’évier s’est cassé en sa présence ! Notre hôtel est cette fois loin d’être le plus luxueux et la salle de bain tombe en ruine. Pendant que le propriétaire atteste l’état de la situation, sa fille fait la moue devant la porte !
On trouve de très beaux hôtels sur Gili Meno, et même en pleine saison ils ne sont pas plein. On se sera bien fait arnaquer par l’agence de Senggigi qui s’est pris au passage une commission de 50% pour au final nous laisser dans la chambre la plus moisie de l’île.
Petite promenade sur le côté ouest de Gili Meno. Un hôtel abandonné, et ce box d’information pour touristes en ruine. Le lieu n’est pas fréquenté, mais on y trouve toutefois un bar spécial pour les couchers de soleil…
et nous y voilà ! On assiste à un très beau coucher de soleil sur l’île de Trawangan. On ira à Trawagan le lendemain, mais on y trouvera rien de spécial (à part des hordes de touristes, des bars, des pseudos-cinémas de rue, des centres de plongée, tout l’attirail pour les jeunes et riches touristes !).