Xishuangbanna

Nous voici dans la mini-thailande chinoise. Xishuangbanna est réputée pour la diversité de sa flore et de sa faune. C’est aussi la région la plus propice aux rencontres intérressantes ; les habitants sont généreux et ouverts aux étrangers. Ce qui est à déplorer par contre, c’est le grand nombre de lieux qui ont été transformés en attractions commerciales et qui du coup ont perdu beaucoup de leur charme (notamment Galanba et Wild Elephant Gully…). Le mieux est de prendre un vélo et de se perdre, ou encore de prendre un conducteur depuis Jinghong (景洪, le chef-lieu), de s’arrêter dans les montagnes aux alentours et de faire des visites surprises dans les villages avoisinants. On peut aussi se laisser tenter par les randonnées proposées par les étrangers vivant a Jinghong (ils savent comment éviter les attrapes-touristes).

Deux perroquets dans une serre d’oiseaux au Wild Elephant Gully.
On a eu la chance d’apercevoir quelques éléphants, car même si le lieu est appelé Wild Elephant Gully, ils sont plutôt rares. Il faut aussi ouvrir l’oeil et le bon !
On trouve aussi une serre à papillons, mais voici ici une belle grosse libellule qui en impose. Le genre que l’on peut retrouver, et non par mégarde, dans son assiette.
Les alentours de Jinghong sont parsemés de petits villages, plutôt pauvres en comparaison. Sur la place au centre du village, des enfants posent en cibles tandis qu’un autre tente d’en toucher un avec une balle.
On se trouve ici exactement entre les villages de Gadong et Gasa.
Dans chaque village on trouve un puit et un petit marché d’appoint.
Ces deux enfants sont seuls au milieu d’une plantation de bananiers. Ca ne respire pas la richesse, soit, mais plutôt l’authenticité des écarts sociaux de la Chine moderne. Nous sommes ici à quelques petits kilomètres de Jinghong.
Il n’y a ni été, ni hiver dans cette région, uniquement la saison sèche et la saison des pluies. Les pluies, heureusement pour nous, sont souvent en fin de journée ou pendant la nuit, et son plutôt très éphémères en journée.
Les Dai peuplent ces petits villages. Ils ont leurs propres language et écriture. Les enfants ne comprennent même pas un simple « Ni Hao! » ici ! Ils n’apprennent le putonghua (le chinois mandarin) que quand ils commencent à aller à l’école.
Un couteau à la main, ce petit Dai n’est guère rassurant.
Vue d’un temple Dai. En arrière plan, c’est Jinhong, et entre les deux les plantations de bananiers.
Ce moine est-il aussi une sorte de scribe ? En tout cas ici on peut s’apercevoir que son écriture n’est pas le chinois (sauf l’en-tête), mais ressemble plutot au thailandais.
La « chambre » du moine. C’est pas la maniaquerie qui le démange en tout cas !
Une maison classique Dai. Quasiment toutes les maisons ont un chien attaché en bas qui surveille et jappe à la vue du moindre inconnu.
Deux enfant dont la mère nous a sympathiquement convié à un verre d’eau chaude dans sa modeste demeure.
La cuisine est un vrai petit capharnaüm, mais c’est amplement suffisant pour faire un bon chao fan !
La pièce principale qui est là où ils vivent et dorment.
Le marché de Gasa… ou plutôt… les canetons qu’on y a trouvé.
Une petite fille derrière sa mère, au marché de Gasa. C’est aussi ici où se trouve l’aéroport de Jinghong.
On trouve des coins très sympas en laissant Jinghong loin derrière, et en se dirigeant vers les montagnes.
Une petite fille dans un arbre (qui se trouve être en fait une balancoire géante avec laquelle les amoureux sont censés se balancer ensemble ce soir là !).
Un festival Dai avait, en fait, cours ce jour là. Les hommes nous ont invités à ce joindre à eux pour boire (de la baijiu, argh !) et goûter à leur plat.
Nous avons eu également droit aux chants en Dai.
La balancoire Dai à nouveau. Les enfants jouent avec pendant la journée mais ce soir, ce seront les parents qui la monopoliseront.
J’aurais bien essayé mais j’ai pas confiance aux attractions à sensations Made in China…
Parti comme ca, il a une chance de gravir les échelons de la société un plus vite que les autres. Mais fera t-il long feu ?
Le marché de nuit de Jinghong.
Et le marché du matin de Jinghong 😉
Un stand très appétissant. Des yeux, des cervelles, des mâchoires… pour quel genre de recettes ?
Les chambres des moines à Galanba.
Les toges sèchent ici… près de la laverie…
Voilà à quoi ressemble Galanba. L’entrée du lieu est payante, et on a malheureusement un peu l’impression d’être dans un zoo. Le riz sauté vous coutera aussi beaucoup plus cher ici.
Trop loin en bus, l’avion n’est pas assez cher pour qu’on l’évite ! C’est parti, ce soir nous saurons à Lijiang.