Un petit week-end sympathique avec Wei. Pas évident de découvrir Beijing sous la neige car la ville est complètement transformée. Je ferai un rapport très détaillé de la capitale plus tard, car j’y reviendrai plusieurs fois, et avec sous un ciel bleu j’espère 🙂 !
On a fait 2 parcs gigantesques. Il fait très froid, on passe à travers de petits chemins dans les arbres, c’est tout silencieux, et avec le vent tout frais on se croirait pas vraiment dans une grande ville. A cause des futurs jeux olympiques, il y a malheureusement pas mal de zones en travaux et donc inaccessibles.
Le truc à gauche est étonnant, c’est du chou (ah, oups, je suis pas sûr) avec de la sauce à la moutarde très très forte. C’est excellent ! Ici c’est un resto assez classieux mais on est allé dans un autre petit restaurant en face de l’un des parcs, et là c’était des spécialités plus locales… J’ai goûté à une soupe de soja, à priori il n’y a que les vieux pékinois qui l’aiment mais moi j’ai apprécié aussi car j’ai cru reconnaître le goût de la soupe de radis.
Un tour au palais d’été, avec un lac énorme. On a pu accéder à des îles normalement inaccessible en été. Vive la glace ! On s’est fait ejecté rapidement par un garde sur la première île, car en fait il y a une sorte d’hôtel en haut (bien caché, on ne l’a pas vu), et il n’y a que des grandes personnalités… sur la deuxième île, pas grand chose, mais des petites murailles au milieu, à priori c’était une petite prison.
On a passé un long moment dans le plus bar de Pékin appelé « Le Lotus Bleu ». On peut d’ailleurs voir la BD de Tintin du même titre un peu partout. L’ambiance est extra, par contre les boissons sont vraiment pas données ! On a été aussi au restaurant avec la maman de Wei, manger la grande spécialité du canard laqué. En fait, je n’en avais vraiment jamais mangé. Bien sûr dans les restaurants chinois français, mais c’est vraiment pas la même chose ! La sauce est très spéciale, il y a des petits légumes, et il faut se faire des petites crèpes avec les légumes, le canard et la sauce dedans. Très bon ! Lors du dessert où je déguste ma poire, j’apprends un truc. Les chinois évitent toujours de couper une poire en deux, d’en manger qu’une partie, de la partager avec quelqu’un… car simplement la poire se dit « lí », mais ça veut aussi dire « se séparer ». Par morale donc, et pour éviter le lien, on mange toute sa poire en entier ou on ne la mange pas!
Là à gauche, deux femmes qui nagent dans de l’eau glacé. Brrrr 😯 ! Quand j’essai de prendre mon avion le lendemain c’est le bordel. A Dalian, il y a tempête de neige et des vents violents. Du coup les avions veulent plus partir ! Une journée d’attente… et un atterrissage à faire peur… !