Pékin : La Cité Interdite

Après mes vacances avec Anselme, je suis encore chaud pour les trains à l’arrache. Je ne repère que l’horaire du départ du train, je me rends à la gare de Dalian juste 20 minutes avant, et je met le souk pour avoir mon billet pour Beijing (北京) (debout bien-sûr, il n’y avait rien d’autres…), et je l’obtiens ! Grr, ils voulaient vraiment pas me le donner les bougres… Me voici donc de retour à Beijing une nouvelle fois et pour un long week-end ! Le but n’est en fait pas vraiment la promenade, mais… d’obtenir un visa pour le Viet-nam ! Eh oui, encore des aventures en préparation, mais pour ça, stay connected !

Il fait très chaud à Beijing maintenant. Et la pollution se fait vraiment insupportable ! J’ai marché en long et en large à pied dans Beijing et ma tête a eu du mal à s’en remettre. En tout cas, très sympa mes matinées chez Wei, pendant qu’elle bosse, je me prends mon petit café, bananes, tartines au nutella, cela devant une bonne petite série TV sur mon portable…

Obtenir le visa pour le Viet-nam a été très facile. Juste besoin de 2 photos, le passeport actuel, se rendre à l’ambassade du Viet-nam, 25€, remplir un papier pas vraiment très long, et sous 3 jours on l’a ! Je peux consacrer le reste de mon week-end à la visite… à commencer par Gugong (??), la cité interdite !

La Cité Interdite (??) est le palais impérial de Pékin dont la construction fut ordonnée par Yongle, 3ème empereur Ming, entre 1407 et 1420. Ce palais, d’une envergure inégalée, fait partie des palais les plus anciens et les mieux conservés. Le lieu était interdit au peuple à l’époque des empereurs, d’où son nom. Aujourd’hui, pour 6€ vous pouvez y rentrez et vous ballader comme si vous étiez à Disneyland.

La cité couvre 150 000 mètres carrés au sol, pour 720 000 mètres carrés de surface totale. Elle comprend 9999 chambres, réparties dans 800 « palais ». Si les Chinois se sont limités à 9999 chambres, c’est parce que seules leurs divinités avaient le droit de construire un palais comprenant 10 000 chambres. De ce fait, les hommes ont essayé de se rapprocher aussi près que possible de leur idéal de perfection (merci Wikipedia pour toutes ces informations précieuses !).

Au début du 20ème siècle, des étranger rentrent dans la Cité Interdite. L’impératrice estime alors que son palais est souillée, et s’en va.

Et parce-ce que je n’étais pas seul, voici quelques photos de mon amie pékinoise !

Prédominence absolue du rouge (on l’appellait avant aussi la Cité Pourpre Interdite), couleur du bonheur. Les tuiles sont toutes incurvées et jaune impériale. Jadis, nul édifice ne devait en égaler la grandeur et la splendeur dans la capitale.

Sortie par les vieux quartiers et les vieilles ruelles de Pékin, les Hutongs ; vraiment un de mes types d’endroits chinois préféré, car on y trouve beaucoup plus de charme et de réalité qu’ailleurs. Ici, le coiffeur vaut 30 centimes d’euros. Pour ce prix, je ne suis même pas sur qu’il y ait un mirroir !


Démolition… et on se demande bien où sont envoyés tous ces gens !

Des ruelles vides et colorées, d’autres pleines de vélos…

Ces ruelles représentent encore une ancienne période mais qui disparait très rapidement maintenant …. pour laisser place à la nouvelle génération des buildings massifs et brillants ! Il reste peu de temps pour encore découvrir la vie du passé.

Voici un restaurant très traditionnel de Pékin. On peut y déguster toutes les spécialités, en voici 4 (la salade de gauche n’est pas une spécialité, enfin je crois pas). Le machin jaune au milieu, c’est du ???? (la monticule à la moutarde ?). Excellentissime ! Par contre, larmes garanties ! 😯

Quand un nouveau magasin ouvre à Pékin, le journal le signale, et aussitôt une foule de pékinois s’y rendent. C’est le cas pour ce magasin, et pourtant rien de vraiment spécial !


Je ne sais pas si je serai rassuré de me baigner dans un lac en plein milieu de la capitale…

Je ne connais pas le nom de ce coin, mais si il y a un endroit où il y a de l’ambiance le soir dans la capitale, c’est bien ici ! De nombreux bars et boites se rassemblent autour d’un même lac.

Aparté à part : Pékin et son marché aux amoureux
La scène se passe un dimanche dans un parc de la capitale chinoise, situé tout près de la place Tian’anmen. Plusieurs centaines de personnes, âgées de 50 à 60 ans pour la plupart, se retrouvent […] « Qu’avez-vous à proposer ? — Une fille, et vous ? — Un garçon qui mesure 1,70 m, diplômé d’une école de commerce… ». Sun Yat-Sen Park est le lieu de rassemblement de parents à la recherche d’un conjoint pour leur enfant. Ils viennent pour échanger des photos, des informations – l’âge, la formation, le revenu et, surtout, leur signe astrologique. Car, dans la tradition chinoise, la compatibilité entre deux signes est essentielle. […] Le concept d’amour romantique n’existe pas dans cette tradition. L’amour libre était il n’y a pas si longtemps un tabou et le mariage l’expression de l’obéissance filiale.